
Etude Ancillaire Pharmacologique de l'Allègement Thérapeutique du VIH

Etude Ancillaire Pharmacologique de l'Allègement Thérapeutique du VIH
RECHERCHE CLINIQUE SUR LE VIH
ETUDE ANCILLAIRE PHARMACOLOGIQUE DE L’ALLÈGEMENT THÉRAPEUTIQUE DU VIH (2018-2020, FRANCE)
Objectif :
Il s’agit du versant pharmacologique d’une étude clinique, pilote, ouverte prospective et multicentrique nationale conduite dans le cadre d’une stratégie d’allègement en maintenance (précédée d’une phase de lead in) chez des patients infectés par le VIH et dont la charge virale plasmatique est indétectable.
Objectifs de la recherche :
Les objectifs de la recherche pharmacologique sont avant tout descriptifs (avant d’être explicatifs) et visent à documenter les évènements survenant au cours des différentes périodes de la recherche clinique :
- intolérances pendant la phase de lead in,
- sorties d’étude ou arrêts de stratégie,
- et éventuels échecs virologiques.
Ils résident principalement dans la mesure des concentrations des antirétroviraux dans les différentes matrices biologiques investiguées (plasma sanguin et séminal) et concentrations libres et liées aux protéines (plasmatiques et séminales).
Méthodes :
L’effectif concerné en termes de nombre de patients éligibles sur la période de recherche proprement dite s’établit à environ 110 patients (+ ceux de la phase de lead in).
Les mesures prévues sont celles des concentrations des formes libres et liées aux protéines dans le plasma sanguin (pour l’ensemble des 110 patients) et le plasma séminal (pour 20 patients).
Les concentrations seront mesurées aux points S0, S8 et S32.
La détermination des concentrations d’antirétroviraux se fera par une technique utilisant la chromato-graphie liquide ultra-performance couplée à un spectromètre de masse en tandem (système UPLC-TQD Acquity, Waters, St Quentin en Yvelines, France).
Interprétation des résultats :
En dehors des aspects purement descriptifs, des analyses PK-PD pourraient être contributives. Ainsi, les résultats des concentrations plasmatiques libres et totales seront à interpréter en tenant compte de l’intervalle entre dernière prise et prélèvement, des éventuelles interactions médicamenteuses, du maintien d’une charge virale VIH plasmatique indétectable et de la survenue d’éventuels effets indésirables.
Ils seront aussi pour le sous-groupe de patients ayant participé à la sous étude « compartiment génital » à interpréter en tenant compte de l’intervalle entre dernière prise et prélèvement, des concentrations séminales libres et totales et du maintien d’une charge virale VIH séminale indétectable.
L’accès aux charges virales ultrasensibles ou à l’ADN VIH devrait compléter l’analyse PK-PD.
Enfin, ces résultats devraient aussi permettre de conclure sur l’observance des traitements antirétroviraux utilisés et leur pardonnance dans cette stratégie de maintenance.
Conclusion :
Les analyses effectuées et résultats générés devraient permettre une valorisation via la participation à une ou plusieurs publications dans des revues internationales à comité de lecture.
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